Couverture des manifestations pour Théo
Bobigny, 2017
Tandis que les journalistes photographient l'événement, les manifestants, montés sur une estrade, scandent slogans et cris de soutien aux prises de paroles.
De nombreuses pancartes représentent des portraits de Théo, jeune homme victime présumée de viol à la suite de son interpellation, le 2 février 2017.
Beaucoup sont venus avec leurs enfants devant le tribunal de Bobigny.
Décalage entre le dispositif policier et la manifestation, qui reste calme, ponctuée de discours et de prises de paroles. Il est 16h30.
On note la présence de nombreuses associations antiracisme. L'affaire rappelle a beaucoup le cas de Zyed et Bouna, qui avait été l'élément déclencheur des émeutes en banlieue en 2005.
Sur la passerelle qui surplombe le lieu de rendez-vous, la police et un groupe de jeunes garçons se font face pendant 20 min. Il est presque 17h.
Il est 17h30. Des fenêtres du tribunal ont été cassés, et une voiture de RTL a été incendié. La police lance des gazs lacrymogènes.
Des explosions ont retentis, plusieurs débuts d'incendies ont été déclarés. Le quartier est bouclé, tout comme le métro. Pour beaucoup de manifestants, il faudra rentrer à pied.